C’est l’histoire de 3 mamies assises sur un banc.
La première dit :
« Moi quand je pète, ça s’entend, mais ça ne se sent pas… »
Les deux autres méditent là-dessus et l’une d’elles, après 10 minutes de réflexion, dit :
« Moi, quand je pète ça se sent mais ça ne s’entend pas. »
Le silence revient à nouveau dans le trio lorsque la troisième annonce :
« Moi, quand je pète, ça ne se sent pas et ça ne s’entend pas. »
Les deux autres se penchent vers elle et lui demandent en chœur :
« Ben alors ? Pourquoi tu pètes ?! »
Cette histoire pourrait prendre place en Italie à Udine précisément, car là-bas, le pet c’est sacré ! La preuve en quelques mots et vidéo, on vous épargnera les odeurs (on est sûr que vous êtes très fort, pas besoin de nous !).
Alimentation malsaine et déséquilibrée conseillée
Le nord-est de l’Italie est connu pour sa région du Frioul, sa charcuterie, sa proximité avec Venise, sa côte adriatique mais également pour son concours de pet. Ce n’est pas que pétanque soit trop long à dire, c’est juste que c’est un concours de pet, de caisse, de flatulence, de déflagration anale, de bombe à retardement olfactif, de loufe, de gaz… Enfin tout ça quoi, et c’est très sérieux, enfin en tous cas pour ceux qui y participent, le public quant à lui rigole bien !
Oui, oui, des pets ! A Udine, si les statues montrent leurs fesses à tous les touristes, les habitants eux les présentent au jury de ce concours insolite.
Les concurrents se préparent depuis des heures, ils ingurgitent haricots secs, fayots, et tout autre aliment susceptible de chambouler l’équilibre intérieur et de donner vie à de nombreuses flatulences toutes aussi sonores que malodorantes. Un mini parcours d’obstacle les forcent à lever les jambes au risque de perdre tout ou partie du vent en préparation. C’est donc un concours où il faut serrer les fesses pour franchir les étapes qui mènent au mur du pet.
Une fois prêt vous vous élancez à travers ce parcours d’obstacle et présentez tête et mains dans un joug. Le postérieur face au jury, un membre de l’équipe vient coller un long tuyau muni en son extrémité d’un entonnoir afin que toute votre consciencieuse production olfactive puisse parvenir au jury.
Membre du jury d’un concours de pet : être ouvert à tout !
Si péter se fait d’habitude en catimini, ici, à Udine, il n’en n’est rien ! C’est devant un public conquis et médusé que les concurrents vont débattre, et si l’on peut trouver drôle de faire à l’âge adulte ce qui nous éclatait à 6 ans, pour ce qui est des membres du jury, il faut disons encore plus de motivation. Comment peut-on, en effet, être volontaire pour humer, renifler, sentir, flairer, percevoir toutes ces variations d’odeurs abdominales ? A moins d’être chirurgien gastrique ou infirmier de bloc aguerri à ces odeurs, il est difficilement concevable que ces membres de jury soient totalement sains d’esprit. En tous cas, si nous encourageons tous les participants à exprimer clairement leurs envies, nous souhaitons bon courage au jury et au travail qui les attend.
